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Le berger des Pyrénées et sa rencontre.
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Auteur
Sujet: Le berger des Pyrénées et sa rencontre. (Lu 40299 fois)
Rebecca
Vénérable
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Age: 76
Localisation: Normandie
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Re : Le berger des Pyrénées et sa rencontre.
«
Réponse #10 le:
23 novembre 2013 à 23:36:04 »
La première fois que j'ai entendu parler du BP sans en avoir jamais vu, c'était chez des amis qui en avaient eu une (une petite I….. dont je ne dirai pas le nom car il me reste un mois pour le donner à une petite noire si jamais….
). Une petite fauve, disparue beaucoup trop tôt, que je n'ai jamais connue mais dont les photos et les récits de ce qu'elle était m'ont fait craquer….
Puis cette amie me parle d'amis à elle, à Bordeaux, dont la chienne LOF vient d'avoir des petits avec un 'BP' non LOF. Printemps 1980, nous voici parties à Bordeaux, et je craque sur Charlotte (en fait initialement Marie-Charlotte… eh oui, on est dans la bourgeoisie bordelaise
), petite futée, noire quand je l'ai eue, qui était la seule à avoir trouvé comment se faufiler dans la maison, vive, câline, qui vient me renifler les pieds.
Le grand amour 'chien' de ma vie. Elle a tout connu, mes changements de boulot, mes changements de jules, mes déménagements, mes joies, mes peines, ….
Un amour de chienne, avec une sacrée personnalité!
Chez mes parents nous avions toujours eu des chiens, mais avec elle, j'ai tout découvert de la responsabilité d'un être vivant, de l'amour, des angoisses et tant d'autres choses….. Pour elle j'ai refusé un boulot (j'étais à Paris à l'époque, impensable de la laisser seule une journée entière et on n'en voulait pas), elle m'accompagnait partout, au travail, au resto, dans les dîners, j'ai même viré un mec quand il a commencé à épousseter son pantalon parce qu'elle lui avait fait la fête, et qu'ensuite il prétendait la faire voyager dans le coffre de son coupé de je ne sais plus quelle marque italienne!! pfff…
Puis Charlotte a eu des bébés, dont Agathe, que ma mère a prise, et que j'ai finalement gardée après le départ tellement douloureux de Charlotte.
Un an après le départ d'Agathe, la douce Rebecca est arrivée à la maison, ma 1
ère
chienne LOF, et j'ai découvert avec elle les clubs canins, l'agility et le monde canin en général.
En 2007, alors que je cherchais une autre petite femelle pour tenir compagnie à Reb, c'est Can'to qui s'est imposé dans ma vie, comme une évidence. Mon premier mâle, une vraie bombe qui bouscule tout sur son passage, mais tendre, tendre, tendre…
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S'il n'y a pas de chien au paradis, alors à ma mort je veux aller là où ils sont allés (Will Rogers)
nina
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Localisation: lot 46
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Re : Le berger des Pyrénées et sa rencontre.
«
Réponse #11 le:
24 novembre 2013 à 11:25:08 »
de très belles histoires ,nous pourrions en faire un livre
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Diabolo
Modérateur
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Localisation: Garat
Re : Le berger des Pyrénées et sa rencontre.
«
Réponse #12 le:
24 novembre 2013 à 14:47:46 »
Dés nos premières années de couple, les chiens ont été toujours nos compagnons, mais c’était avant tout des chiens, compagnons fidèles de notre vie.
Ensuite les chiens succèdent aux chiens, laissant chaque fois des empreintes et des cicatrices, mais nos choix étaient toujours en préconisant plus la relation que la race où les chiens devaient etre des compagnons de route.
Pourtant en février 84, par un jour de brouillard qui empêche en montagne de faire ce pour quoi nous étions là et où une place était à prendre, au détour d’un virage dans une route qui monte à Gavarnie.... une pancarte sur le bord de la route "chiots à vendre"…
Un coup de clignoteur, u
ne place de parking, une passerelle au dessus d’un gave pour arriver à une ferme où une brave dame nous présente derrière une porte de grange, un chiot qui n’avait qu’une envie, sauter dans nos bras.
Diabolo faisait son entrée dans notre vie. La seule différence avec les précédents est que ce chien a tout de suite su marquer sa particularité en nous faisant comprendre que si nous voulions que ça fonctionne entre nous, il fallait l’accepter autant lui que son caractère.
Nous nous sommes laissés aimer par ce chien de ferme à fort caractère qui, au gré des rencontres, pouvait être Labrit ou Berger des Pyrénées. Comme Diabolo semblait répondre à ce qui nous attendions d’un chien, c’est tout naturellement vers ses montagnes d’origines que nous avons regardé lorsque à sa disparition nous nous sommes retrouvés avec un grand vide. Ensuite c’est la rencontre avec Mr Mansencal, le forum, la NE, les rencontres, les amis… bref une histoire toute simple qui s’est transformée au contact de cette race d’exceptions en passion.
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j-luc
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Re : Le berger des Pyrénées et sa rencontre.
«
Réponse #13 le:
05 décembre 2013 à 20:39:06 »
Avant Blue, il y a eu Shyne, coker femelle noire, adorable compagne, fidéle, elle nous a suivi partout pendant 13 ans, mais elle avait le défaut d'aimer la chasse... les voisins chasseurs étaient sympas mais...
Notre Shyne vieillissant, nous avons cherché une race peu encline à roder et qui n'aurait pas tendance à lever le gibier. Nous voulions un chien de petite taille, facilement manipulable, mais pas un chien "de panier", un chien dynamique, malin, intelligent, qui pourrait être tout le temps avec nous, dehors ou à l'interieur. Une race rustique capable de suivre un cheval en randonnée. Nous avons alors acheté une chienne dans un élevage prés de St Gaudens. C'est ainsi que Fiftie est arrivée à la maison, notre premier berger des pyrénées. Elle a eu 15 ans début janvier 2005. Elle s'est éteinte le 31 mars aprés avoir eu une belle vie.
Maïtica est née de la deuxième portée de Fiftie et de Fripouille. Elle est restée chez nous. Cette chienne n'a pas vécu trés vieille et n'a pas eu de descendance.
Blue est arrivée par internet en 2003. Nous avons sollicité plusieurs éleveurs et l'un d'eux nous a envoyé la photo d'une petite chienne arlequine.
Son éducation a commencé en douceur. Elle a très vite appris le assis
car elle est très gourmande et le pas bouger
en imitant Fiftie sa maman d'adoption.
Ensuite c'est Mic qui est arrivé chez nous(en 2005). Nous venions de perdre Fiftie quelques jours avant d'aller le chercher du côté de Royan. Lui venait de Picardie. Nous cherchions un mâle noir pour notre futur élevage et pour qu'il puisse être compatible avec Blue.
Puis l'année d'après, par un concours de circonstances, Wap est arrivée (née en février), puis Belline (née en octobre) et enfin Puce (née en décembre),elles se sont ajoutées à notre famille.
2ans après Djump venait nous rejoindre. Son pédigrée m'avait plu. Il était à récupérer, nous devions aller dans le Var, lui était dans les Bouches du Rhône. Nous sommes allés le voir et il est revenu avec nous.
Nos chiens ont maintenant 10 ans pour Blue, 8 ans pour Mic et 7 ans pour Wap, Belline et Puce. Djump lui va sur ses 6 ans.
Il va falloir songer à la relève...........et s'il y a un jour un autre chien,ce sera un BP ,bien sûr!
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http://merle.bleu.de.lautan.free.fr/
Nathalie
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Re : Le berger des Pyrénées et sa rencontre.
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Réponse #14 le:
07 décembre 2013 à 10:25:19 »
Pourquoi un BP ?
J'ai eu avant 2 ckc et quand ma première a été en fin de vie, je me suis mise à la recherche d'une autre race.
Mais voilà, j'avais des critères : race assez rare, taille environ 40/45 cm, femelle, je n'aime pas les poils bouclés, je ne voulais pas de chien blanc....
J'ai contacté des élevages de spitz moyens noirs (je vous passerais l'accueil !!). j'ai contacté un éleveur de chien finnois de laponie (super accueil, elle ne faisait plus d'élevage de cette race et m'a conseillé un autre éleveur. Et hasard, j'ai croisée une chienne de cette race et de près, elle m'a moins plus). Et j'ai fouillé sur le net, fouillé, fouillé. Les races que j'aimais n'avais pas d'élevage en France.
Et puis, un jour, je me suis souvenue d'Ourse, que j'avais vu sur un concours d'agility à Argenteuil et j'ai cherché : berger des pyrénées à face rase. Contacté 2 ou 3 des éleveurs du moment et... trouvé un élevage dont la saillie allait avoir lieu dans les jours à venir.
Et puis, j'ai hésité, hésité... un BP ??? allais-je savoir gérer ??? un jour, devant mon écran d'ordi au boulot, je me suis dis que c'était une folie... oui ok, mais une folie douce.... une Douce Folie....
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valli
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Localisation: savoie
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Re : Le berger des Pyrénées et sa rencontre.
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Réponse #15 le:
07 décembre 2013 à 10:47:58 »
je crois en avoir deja parlé!
nos 1ers chiens ont été des croisés westie de l'amour interdite entre 2 chiens de l'élévage de ma tante. ma belle mère avait un type berger des pyrénées de ferme. quand quipou est décédé brutalement d'une hémorragie interne. nous étions terrassés de peine. je me suis tournée vers le refuge canin le plus proche, et j'y suis allée à la recherche d'un jeune chien à adopter.
la bas je retrouve une ancienne collègue de boulot suisse qui fait du bénévolat; on papotte on papotte et un chien vient se coller à moi, ma collègue surprise m'informe que c'est un BP agé qui ne se laisse pas approcher. le courant passe avec ce male. elle me propose de le prendre quand le chenil aura eu le passage du véto et la recherche de maitre (tatoué).
ce chien avait sans doute senti ma peine.
ma collègue me rappelle en me disant que les maitres ont été retrouvés, ils ne veulent pas le recupérer. le BP est vieillissant (plus agé que mon quipou décédé).
après reflexion familiale, nous faisons le choix de ne pas le prendre à la maison.
par contre nous optons pour le bp et nous faisons nos recherches.
l'élevage des p'tites chenoilles en suisse a 2 chiots de 5 mois. nous y allons le dimanche. quel périple: les cols et la maison de lyne paumée perchée la haut.
on y est tous: nous 2 notre fille et petit sirius. on reste longtemps chez lyne, on a laissé sirius faire connaissance avec ces 2 petits males : dayko et dounky. et nous repartons avec dayko qui ne semble pas inquiet de la présence bruyante de notre fille rosemay...
1er BP à la maison. arrivée difficile pour dayko, il est perdu seul sans son frère et sa meute. il m'accepte assez vite mais pas guillaume. guillaume en est très peiné, alors commence le joigning; guillaume lui donne à manger à la main, pour que la main de l'homme soit rassurante... et au bout de 3 mois une relation entre eux se crée.
dayko est un amour
puis 1 an et demi plus tard reviens mon idée de départ: une femelle arlequine peut etre lyne avec un bb de sa superbe chienne puis non lyne arrete l'élevage . pas d'arlequin dans le coin mais je veux une bp. lyne me suggere l'élevage du grand bestiolan.
j'appelle le jour ou des bébés sont nés mais pas d'arlequin, on y débarque à 2, le week end suivant, voir ces bb, et j'opte pour la petite fauve charbonnée que nous appelons isis. la bestiole arrive en mars
et voila cacao qui nous a rejoint en septembre!
la vie avec ces 3 bp n'est pas de tout repos: conflits entre eux; mais tellement géniale.
on peut plus s'en passer et on découvre chaque jour des facettes infinies de leur caractère! quel bonheur!
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http://descanalyesdesbauges.chien-de-france.com
venus
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Localisation: Béziers - Hérault
Re : Le berger des Pyrénées et sa rencontre.
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Réponse #16 le:
07 décembre 2013 à 20:21:04 »
Avant le BP............il n'y a eu que des chiens de berger
Enfant, pas de chien dans mon environnement immédiat mais tous les étés, je partais garder les vaches
chez les frères et soeur de mon grand-père (le seul à s'être marié à une alsacienne d'Orbey !!)
au Valtin à côté de la station de ski des hautes navières (précision pour nos amis alsaciens !)
il y avait ce qu'on appelait des "chiens-loups" race indéfinie les couleurs du berger allemand, un air de bouvier bernois
la mère c'était Cybèle et son fils Boby, pas très sympa, ils étaient les gardiens de cette ferme isolée.
Ils me toléraient, j'y suis montée un jour en hiver, en général la neige arrivait au niveau des fenêtres, il y avait donc
peu de visites en cette saison. Je me suis penchée pour embrasser mon grand-oncle qui somnolait au coin du feu,
Cybèle m'a mordue au visage (j'en porte encore les cicatrices) et bien sûr ma grande tante m'a mis de l'alcool à 90°
pour désinfecter
A la fin de sa vie, elle a eu un chien arlequin, la race n'avait pas été évoquée... il fallait l'enfermer quand quelqu'un venait et était lâché quand on était assis .................
A 17 ans, j'ai perdu mon père et j'étais déjà orpheline de mère, un mois après le décès, je suis allée chercher un berger allemand Phoébus dans une ferme (pas lof mais il y ressemblait), un excellent gardien trop même. Quand j'avais un petit ami, il fallait qu'il se couche avant moi autrement il empêchait quiconque de venir sur mon lit si j'étais couchée !
A 20 ans sur un coup de tête, je suis partie avec mon chien travailler dans un élevage de Berger Belge tervueren à Sommières dans le Gard.
J'ai rencontré mon mari et nous avons acheté une petite femelle lof Saghaï du bois de Joland en partant de cet élevage, nous avons adopté une femelle que ses propriétaires agés avaient ramené à l'élevage Nalika du Bois de Joland.
Aléas de la vie divorce, remariage, je suis restée très longtemps sans chien mais avec des chats
Le manque se faisant de plus en plus présent, toute l'année 2004, j'ai cherché un chien de berger mais lequel ?????????
Je pesais le pour et le contre de chacun jusqu'à ce que je tombe
sur l'élevage des "ptites chenoilles", la description qu'elle faisait du BP m'a séduit, je me suis dit "voilà la race qui me correspond"
Vénus est arrivée à la maison le 19 décembre 2004
Quand j'ai téléphoné à ma tante (qui avait recueilli le chien gris à la mort de la grande tante), elle me dit "tu sais c'est la même race que Ciky, je te souhaite bon courage "
Je sais maintenant que j'ai enfin le chien qui me convient, j'aime cette relation exclusive ...
Mon prochain BP sera un mâle fauve soutenu
j'ai aussi trouvé le chat qui me convient : le sacré de birmanie
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http://venus2004.site.voila.fr
sandra90
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Re : Le berger des Pyrénées et sa rencontre.
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Réponse #17 le:
12 décembre 2013 à 08:50:07 »
De mon coté, ce fut le hasard complet.
Mon compagnon de l'époque qui était dans la police avait démantelé un réseau un trafic de chien venant de pays ........ (une trentaine de chiots de toutes races)
Aprés avoir été mis en quarantaine, soigné et vacciné, les chiots ont été mis à l'adoption et j'ai décidé de donner une chance à un de ceux-ci. Et en arrivant au refuge, j'ai vu une petite boule de poil toute noire avec le bouts des patounes et le jabot blanc,assez réservé, et quand je me suis mise à genoux elle est venue toute timide se mettre entre mes jambes et voilà j'avais trouvé Sally.
J'ai, par la suite, acheté des livres sur cette race, me suis renseigné auprés d'éleveurs de ma région
Depuis, elle vie avec moi depuis presque 13 ans et elle est assez craintive envers les gens qu'elle ne connait pas.
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ETXE
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Localisation: MAULEON PAYS BASQUE
Re : Le berger des Pyrénées et sa rencontre.
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Réponse #18 le:
17 décembre 2013 à 20:56:14 »
Lorsque j'étais enfant dans nos Pyrénées Basques les chiens dans les fermes étaient des BP. Par chez nous la majorité était des faces rases mais dans la ferme de ma grand-tante il y avait un type bp fauve poils longs avec un œil vairon qui était le chouchou de la maison et le mien aussi …
Quand j'ai rencontré mon mari, l'un de nos points communs était l'attrait pour cette race (bien que chez lui un épagneul et chez moi un BA). Nous allions voir ensemble des concours de chiens de bergers où ils étaient majoritaires. Quelle belle époque ! Je me souviens que nous nous étions rendus à Lacommande près de Monein pour voir une expo (était-ce la NE ou était-ce une RE ?) Nous étions bien ignorants de ce genre de manifestations.
Ensuite nous avons été vivre à Pau en appartement pour ne retrouver nos montagnes que le weekend et notre type de vie ne nous permettait pas d'offrir à temps plein une belle vie à un compagnon BP. Mais nous lorgnions avec envie sur le bp face rase d'une voisine de palier … Cependant mes parents désiraient un chien et nous nous sommes chargés d'aller chercher un merveilleux petit bp dans une ferme à Saint-Vincent (Béarn). Il était gris avec deux tâches noires qui se sont diluées avec le temps, il est devenu d'une belle couleur "argent". Il a passé deux jours chez nous avant que nous ne l'emmenions chez mes parents. Il s'appelait Eder et nous en étions dingues. Et lui avait décidé que nous serions ses maitres. Il passait sa semaine derrière la baie vitrée à attendre notre venue, ne redevenant joyeux qu'à notre arrivée. Alors quand quelques mois après nos conditions de vie ont changé, mes parents nous ont proposé de le prendre. C'était le bonheur ! Nous avons tellement appris de lui … Un bonheur trop court, Eder est mort avant ses 5 ans d'une rupture d'anévrisme alors qu'il jouait avec nous. Le drame … La compagnie de la jeune type Golden Retriever abandonnée que nous avions recueillie ne nous suffisait pas, il nous fallait un bp
. Alors nous avons tout fait de travers. Nous sommes repartis trop tôt à sa ferme natale où il y avait deux chiots femelles (ses petites sœurs). Nous avons choisi celle qui lui ressemblait le plus physiquement malgré son comportement prostré et nous lui avons donné le même nom. Au final, il s'est avéré que nous avons ramené un chiot malade, le véto a diagnostiqué la maladie de carré. Nous l'avons sauvée mais elle a gardé des séquelles toute sa vie qui a duré 14.5 ans (elle s'est éteinte dans la nuit 1 mois après le décès de la Golden). Ses problèmes de comportement étaient dus d'après le véto à des dégâts sur ses cellules nerveuses, le lien n'a jamais été le même qu'avec Eder N°1.
En manque de chien, nous avons donc recherché un élevage pour acquérir un nouveau chiot bp et puis Gaüa est arrivée. Le bonheur à nouveau. Une petite chipie qui nous a tant donné et qui nous a quitté trop vite à 8 ans et demi. Nous avons retrouvé avec elle tout ce que nous aimons dans cette race. C'est à son arrivée que j'ai commencé à poster sur notre bon vieux forum. Nous avons voulu prendre un second BP quand Gaüa a eu 4 ans, mon mari a abandonné son projet d'acquérir un setter anglais à la condition que le second bp soit arlequin. Pas besoin de faire de grandes recherches, il suffisait d'attendre notre petit, il finirait bien par arriver dans une des portées de nos amis du Tarn. Eder que je voulais appeler Ekhi (soleil) comme pour conjurer un mauvais sort, est à présent tout seul à la maison mais l'histoire n'est pas finie …. Un chien à la maison c’est forcément un bp et en avoir plusieurs c'est multiplier le bonheur !!!!!!
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Gaüa (gaya) signifie la nuit en basque mais elle a ensoleillé notre vie
Eder blü : signifie beau bleu et il porte bien son nom !!!!
Jauzi (djaoussi) signifie saut, bond, pirouette et cela lui va bien
Némésis
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Age: 82
Localisation: Chaponnay (Rhône)
Re : Le berger des Pyrénées et sa rencontre.
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Réponse #19 le:
25 décembre 2013 à 13:14:08 »
Alors moi, j'ai passé mon enfance à rêver d'avoir un chien, et ma mère ne voulait pas. Nous habitions Lyon, en appartement (un chien, ça salit !) mais le week-end nous allions à la campagne, dans une ferme, et c'était le bonheur.
Quand je me suis mariée, j'ai enfin réalisé mes deux souhaits : vivre à la campagne et avoir un chien. C'est ainsi que Wotan est arrivé ... c'était un dogue allemand ! et d'autres ont suivi, j'avais monté un petit élevage.
Et puis, comme beaucoup d'autres, les aléas de la vie, divorce, obligation de reprendre un travail, j'ai dû abandonner l'élevage, mais je gardais 2 dogues, la mère et la fille.
Quelques années plus tard, en vacances dans les Pyrénées, je rencontre un jeune homme avec son chien, un chien d'une vivacité, d'une intelligence qui m'émerveille, je demande quelle est la race, il me répond : un berger des Pyrénées.
L'année suivante, retour aux chères montagnes. Je suis sur la route qui monte au col d'Aspin, quand soudain un panneau : chiots labrits à vendre. 5 petits chiots dans un enclos, on dirait des oursons. L'un d'eux m'a choisie, Idol est entré dans ma vie. Il ressemblait davantage à un berger catalan, mais ça, je ne l'ai su que plus tard ! Je venais de tomber dans la marmite. L'année suivante, je suis retournée au même endroit, et j'ai ramené Jodie, qui elle, ressemblait vraiment à un berger des Pyrénées.
J'ai connu de longues années de bonheur avec mes p'tits bergers. Pour Jodie, hélas, la vie s'est arrêtée à 12 ans, fauchée par une saloperie de cancer. Idol a vécu jusqu'à 16 ans, je peux dire qu'il est parti de sa belle mort.
En 2005 j'ai repris une petite chienne, Acanthe est venue s'ajouter à la famille. Après le départ de Jodie est venu le petit Bandit, puis Acajou, et enfin, il y a 20 mois, j'ai sauvé de la fourrière une petite chienne gris noir, type BP, que j'ai baptisée Hope, mais qui très vite est devenue "Crapiotte".
Voilà ma famille de poilus, ce sont mes enfants, ce sont mes soleils, je vis pour eux, mais aussi grâce à eux !
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Petits bergers des Pyrénées : un coeur immense avec plein de poil autour !
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